Les annonces conjuguées du ministre de l’économie, Emmanuel Macron et du président de la République, accréditent l’idée que l’inversion de la courbe du chômage peut passer, aussi, par l’encouragement à la création de sa propre activité. Un pari risqué mais qui, à priori, sera encouragé. A voir, en tout cas, la possibilité d’utiliser des espaces pour collaborer, ne pas rester isolé et trouver les compétences et ressources nécessaires au bon développement de son projet, va dans le bon sens et peut conforter cette commande politique. Le coworking, accompagné au plus prés des compétences, serait un bon moyen d’émergence de projets. Du moins, nous en sommes convaincus. Si ce déploiement commence à bien être réel en France, il reste cependant contraint par une vision de l’entreprise, certainement trop conservatrice. Les articles suivants questionnent ce que pourrait être l’entreprise de demain et comment elle fonctionnerait… Nous en profitant pour souhaiter la bienvenue au nouveau télécentre de Régus, à Montereau, sur le site du Campus Numérique, dont l’ouverture conforte l’offre seine et marnaise.

L’entreprise libérée

« La France reste engluée dans le taylorisme, un mode d’organisation qui sépare la conception du travail de son exécution, puis parcellise sa réalisation. Nous ne progressons pas en matière d’autonomie dans le travail ». C’est la DARES qui le constate, l’organisme de statistiques du ministère du travail.
Des constats soulignant le retard pris par notre pays dans l’encouragement à un travail plus participatif, impliquant davantage les collaborateurs. C’est un vrai sujet qui conforte le décalage existant avec les différentes formes collaboratives que l’on peut observer.
Cet excellent article de Métis nous invite aussi à souhaiter un prompt rétablissement à Claude Emmanuel Triomphe, son directeur, touché dans sa chair lors des attentats du 13 novembre et revu avec plaisir dans un récent reportage sur Envoyé Spécial.
A lire !

Coworking, le début du commencement ?

En lien avec les propos précédents, un article qui constate le développement de ce phénomène, le retard pris par la France, encore, et tous les avantages que l’on peut y trouver.
L’approche reste très urbaine, ce que l’on peut déplorer, mais il est vrai que l’expression hors agglomération de ce type d’équipement reste encore difficile.
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Autonomie du collaborateur !

Enfin, le coworking ne marchera pas si l’on ne fait pas confiance à son employé, si celui-ci n’est ni suffisamment autonome, ni responsable. Il ne s’agit pas de l’entrainer à l’isolement, la solitude, mais belle et bien de garder le cap de ce qu’il doit faire tout en lui proposant de nouvelles manières de faire, de nouveaux endroits, de nouvelles formes de collaboration ! Les dimensions accueil et immersion sont fondamentales, deux enjeux que nous maîtrisons plutôt bien chez Nomade Office.
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